Des visiteurs examinent une version minimaliste du Cybertruck de Tesla,au salon de l’automobile de Shanghai,jeudi 24 avril 2025. NG HAN GUAN / AP Boris Li,35 ans,est développeur pour une start-up pékinoise. En 2022,après s’être longtemps amusé avec le 4 × 4 Mitsubishi Pajero d’un ami,ce père de deux enfants,marié,a craqué pour une Tesla Model Y bleu nuit. Le passage à l’électrique s’est fait par obligation. « A Pékin,une plaque minéralogique s’obtient par loterie [les autorités ont mis en place ce système pour limiter le nombre de véhicules en circulation]. Donc,les chances de pouvoir conduire sont infimes,raconte-t-il. Sauf si tu t’engages à ne rouler qu’en électrique,que ton épouse a aussi le permis et que tu as des enfants. » En effet,des quotas élargis sont ouverts aux familles prétendant à une voiture électrique.
M. Li a hésité entre BYD,Nio et Tesla. « En m’asseyant dans la BYD,je ne trouvais pas ça très sophistiqué »,témoigne-t-il. Les deux autres marques offraient la même silhouette sportive et une puissance élevée. Nio se distinguait par un système innovant d’échange de batterie,mais Tesla s’est avéré plus rassurant : « Tesla est comme un MacBook [d’Apple,réputé pour sa fiabilité]. On se dit qu’on l’achète pour ne pas avoir de pépin. A l’époque,les constructeurs chinois étaient déjà très performants chacun dans un domaine,mais on pouvait douter de leur fiabilité. »
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