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PFAS : la CGT demande une « rencontre d’urgence » à Matignon et des mesures de protection des travailleurs

Feb 14, 2025
Alors que la loi qui vise à interdire ces « polluants éternels » est de nouveau en discussion à l’Assemblée nationale, le syndicat a formulé une série de propositions pour évaluer et prévenir les risques pour la santé des salariés des industries qui les produisent.

Rassemblement devant la cour d'appel de Lyon,le 11 février 2025. NICOLAS LIPONNE / MAXPPP C’est à un dilemme aujourd’hui « impossible à résoudre » que veut s’attaquer la CGT. Alors que l’impact des substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées (PFAS) sur l’environnement et la santé des populations a encore été souligné par une série d’enquêtes menées par 30 médias dont Le Monde,pointant la responsabilité des industriels – 20 sites de production en Europe,230 usines utilisatrices –,le syndicat refuse que les travailleurs en soient réduits à cette mauvaise équation : « Si l’entreprise continue à polluer,elle tue physiquement ; si elle ferme,elle tue socialement. »

Dans un courrier adressé à Matignon,le 6 février,la secrétaire générale de la CGT,Sophie Binet,les secrétaires généraux des fédérations de la chimie et de la métallurgie,ainsi qu’Agnès Naton,secrétaire de la CGT Auvergne-Rhône-Alpes,où se situent plusieurs sites concernés,demandent ainsi au premier ministre une « rencontre d’urgence » face à ce « nouveau scandale sanitaire »,pour élaborer des solutions qui prennent en compte à la fois le devenir de l’industrie et la santé des populations. A commencer par celle des travailleurs.

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