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Sociale

Le risque de cancer du sein plus élevé chez les femmes ayant fait plus d’études

Apr 27, 2025
Des grossesses plus tardives et moins nombreuses ainsi que la consommation d’alcool expliquent en partie le phénomène, selon les résultats d’une large étude menée chez plus de 300 000 femmes.

Echographie mammaire,à l’Institut Paoli-Calmettes,centre régional de lutte contre le cancer,à Marseille,le 9 octobre 2017. ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP De tous les organes,ce sont les seins qui,en matière de cancer,sont les plus exposés : en France,un tiers des tumeurs malignes diagnostiquées chez les femmes,soit plus de 60 000 par an,y sont localisées. Le risque de développer cette affection,qui constitue la première cause de décès par cancer chez la femme,dépend d’une combinaison de facteurs,dont l’âge,les antécédents personnels et familiaux,ou encore le mode de vie.

Le rôle du niveau d’études – et donc,par extension,du statut socio-économique – dans le risque de cancer du sein a fait l’objet d’un travail de grande ampleur dont les résultats ont été publiés début avril dans la revue International Journal of Cancer. Margherita Pizzato,de l’université de Milan (Italie) et du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) à Lyon et ses collègues ont pour cela suivi près de 312 000 femmes vivant dans neuf pays européens (dont la France) et incluses dans la cohorte prospective EPIC entre 1991 et 2000. Les participantes,recrutées dans la population générale,étaient âgées de 35 à 70 ans au début de l’étude et n’avaient jamais eu de cancer. Parmi elles,un peu plus de 14 400 ont reçu un diagnostic de cancer du sein au cours de la période de suivi de quatorze ans en moyenne qui s’est terminée,selon les centres,entre 2004 et 2010.

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