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Municipales 2026 : à Nîmes, une succession ouverte et incertaine

Feb 7, 2025
Le maire Les Républicains de la ville, en place depuis vingt-trois ans, ne se représentera pas en 2026, et n’a encore adoubé aucun de ses deux potentiels successeurs. L’extrême droite, qui a remporté les législatives dans les six circonscriptions du département, est sur les rangs, tout comme la gauche et Renaissance.

Le maire (Les Républicains) de Nîmes,Jean-Paul Fournier,en mars 2022. PASCAL GUYOT/AFP Qui pour remplacer Jean-Paul Fournier,maire de Nîmes (Les Républicains) depuis 2001 ? Dans la préfecture du Gard,à un an des prochaines élections municipales,la bataille de la succession a débuté depuis que Julien Plantier,premier adjoint au maire,a déclaré,le 23 janvier,dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux,qu’il sera candidat. Car outre Julien Plantier,âgé de 39 ans,docteur en droit et engagé en politique depuis ses études universitaires,le président de la communauté d’agglomération Nîmes Métropole,Franck Proust,un proche et fidèle du maire,vise aussi le fauteuil de premier magistrat.

Avec 150 000 habitants,Nîmes est la plus grande ville de France aux mains des Républicains,qui espèrent bien la conserver. Jean-Paul Fournier,79 ans et dont la santé s’est fragilisée,a décidé en 2024 de ne pas se représenter à un cinquième mandat. Il a aussi espéré que ses deux potentiels successeurs s’accordent,en vain pour le moment. « Je n’ai pris personne en défaut,explique Julien Plantier. Cette année doit nous permettre d’incarner cette succession,de mener une réflexion,et de clarifier la situation. J’ai de nombreux soutiens. »

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