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Vague d’attaques contre des prisons : à Lyon, la piste de l’ultragauche après le ciblage d’une filiale de Vinci

Apr 27, 2025
Une tentative d’incendie a eu lieu au siège d’une entreprise chargée de construire un centre de rétention. L’hypothèse de l’action d’une mouvance de gauche radicale est envisagée du fait de plusieurs indices.

Une voiture brûlée devant la prison de Tarascon (Bouches-du-Rhône),le 16 avril 2025. SYLVAIN THOMAS/AFP La thèse d’une participation opportuniste de l’ultragauche à la série d’actions visant des établissements et des agents pénitentiaires a pris une résonance particulière dans la région lyonnaise,après la tentative d’incendie qui a ciblé,mardi 22 avril,le siège social de l’entreprise Citinea,située dans le quartier de Grandclément à Villeurbanne (Rhône).

Après un départ de feu rapidement maîtrisé à l’extérieur du bâtiment,les employés ont découvert les lettres « DDPF » taguées sur la façade. Le sigle,signifiant « défense des prisonniers français » est apparu à plusieurs reprises sur les lieux de dégradation et d’attaque d’établissements pénitentiaires.

Or,cette filiale régionale du groupe Vinci Construction,spécialisée dans les travaux de maçonnerie,vient d’être désignée dans le marché public de construction d’un nouveau centre de rétention administratif à Longvic (Côte-d’Or),près de Dijon. Ce centre de 140 places doit ouvrir fin 2026,afin de répondre à l’intensification des mesures d’éloignement des personnes en situation irrégulière sous l’impulsion du ministre de l’intérieur,Bruno Retailleau.

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