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Minérales

Les conducteurs de camions, premières victimes des malaises mortels au travail

Jan 9, 2025
L’Institut national de recherche et de sécurité vient de livrer une étude qui tente, pour la première fois, de mieux comprendre le phénomène des malaises en milieu professionnel, à l’origine de plus de la moitié des accidents du travail mortels.

Sur une route,près de Fort-de-France,à la Martinique,le 24 septembre 2024. ED JONES/AFP Coup de projecteur sur une part d’ombre de l’économie. Les malaises sont à l’origine de plus de la moitié des accidents du travail mortels,le phénomène touchant essentiellement les hommes. C’est l’un des enseignements d’une étude diffusée,lundi 6 janvier,par l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS),un centre d’expertises consacré à la prévention des risques professionnels. Il s’agit de la « première » enquête qui tente de cerner un problème aussi méconnu que préoccupant.

En 2023,759 personnes relevant du régime général de la Sécurité sociale sont mortes à la suite d’un accident lié à l’activité qu’elles exerçaient. Parmi elles,432 sont décédées après un malaise,sans qu’une « cause externe » (une chute ou un choc,par exemple) ait pu être identifiée. Ce type d’événement a ainsi représenté près de 57 % des accidents du travail mortels,une proportion stable depuis plusieurs années.

L’INRS a voulu y voir plus clair sur ces malaises,fatals pour ceux qui les ont subis,en exploitant une base de données spécifique – appelée « Epicea » : celle-ci n’enregistre pas tous les accidents du travail mortels,depuis sa création,mais elle peut être créditée d’une « représentativité certaine » car elle répertorie un « grand nombre de cas ».

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