Le premier ministre a estimé que les droits de douane pourraient coûter 0,5 point de croissance à la France. Ce chiffre, qui peut sembler alarmiste, prépare les esprits à de nouveaux efforts budgétaires.
L’annonce tonitruante par Donald Trump, mercredi 2 avril, d’une hausse des droits de douane frappant les importations aux Etats-Unis peut être jugée brutale, irrationnelle ou contre-productive. Mais au prisme du temps long, cette remontée en flèche des taxes donne surtout l’impression que le président américain entend refermer la parenthèse de la mondialisation.
La riposte chinoise aux droits de douane annoncés par Donald Trump a accéléré la panique sur les marchés, qui ne savent pas gérer un tel niveau d’incertitude.
A l’exception de quelques secteurs, les effets de la hausse des droits de douane aux Etats-Unis devraient être limités pour le continent africain, dont les relations commerciales avec Washington restent modestes.
Avec une hausse de 30 % des droits de douane, le pays est l’un des plus durement touchés par l’instauration de nouvelles barrières par les Etats-Unis. Une nouvelle étape dans la dégradation des relations entre Washington et Pretoria.
Fabrice Balanche a dû quitter l’amphithéâtre, le 1er avril, face à l’hostilité d’une quinzaine d’étudiants cagoulés. La ministre Elisabeth Borne demande à l’établissement « la plus grande fermeté » à leur égard.